Monday, November 15, 2010

45 Jacob, les femmes et des vêtements réutilisés

Les magasins Jacob offre en ce moment une promotion qui fera plusieures heureuses: les clientes ont la possibilité d'amener en magasin un vêtement de leur garde-robe qui ne leur plaît ou va plus pour le donner à des femmes dans le besoin. En échange, les consommatrices bienfaisantes recevront 25% de rabais sur leur achat dans les boutiques Jacob et Jacob Lingerie, en plus de faire le bonheur d'une femme dans le besoin.  Déjà 23 782 vêtements ont été donnés et l'entreprise désir atteindre le niveau des 50 000 d'ici la fin de l'offre. Une belle initiative sociale et environnementale de la marque québécoise. 

crédit photo jacob.ca

44 Hôtel Chez Swann


"Ouvert depuis seulement quelques semaines, Chez Swann est unique en son genre dans l’univers des hôtels à Montréal. Magnifiquement décoré par les plus grands artistes québécois, il propose un voyage dans un monde qui rappelle tant le théâtre que le cinéma. Bref, un œuvre d’art à part entière, en plein cœur du centre-ville de la métropole.
On se croirait presque plongé dans un film de David Lynch ou de Wong Kar-wai tant on reste ébloui par l’esthétisme – notamment les couleurs – de l’hôtel Chez Swann. L’entrée, réalisée par le très talentueux Marc Pelletier (Épure-Ébénisterie), en est une parfaite illustration avec une réception tout en bois brut et un banc en «S» fait en fausse peau d’alligator, pour faire patienter les clients.
crédit photo etremag.com

Bel hommage à l’art québécois
L’hôtel Chez Swann s’avère être surtout un formidable hommage aux artistes québécois. La majorité de la décoration de l’établissement a été en effet réalisée par des créateurs originaires de notre province et le moins que l’on puisse dire, c’est que le résultat comblera toutes les attentes. De quoi ravir Mary Moegenburg qui a conçu cette belle initiative tout en créant elle aussi certains meubles.

Originaire des Etats-Unis, l’artiste a travaillé aux quatre coins du monde (de l’Italie au Japon). Sa première collaboration avec des confrères québécois l’a tout simplement enchantée : «J’ai découvert des femmes et des hommes qui savent oser, qui vont jusqu’au bout dans leur passion pour l’art. Ils ne se contentent pas de copier l’uniformisation médiocre que l’on voit se généraliser tellement ces derniers temps dans ce domaine. Ils créent véritablement quelque chose d’unique, de sexy même», explique-t-elle.

Un OVNI à Montréal
Pénétrer dans l’une des 23 chambres de l’hôtel confirme ce point de vue. Un rouge et un bleu vifs ravissent les yeux, sans parler des immenses œuvres qui ornent les murs. Mary Moegenburg a voulu marier «le nouveau et l’ancien», à l’image de ce fauteuil que l’on dirait tant échappé d’un château français qu’issu de l’imagination de Warhol.
Parlons aussi de ces couloirs qui ressemblent à des coulisses de théâtre mystérieuses et futuristes, avec une lumière tamisée – comment ne pas évoquer d’ailleurs, au passage, le formidable travail concernant les lampes, aussi originales que classes. De belles réalisations que l’on doit au talent de l’artiste français Emmanuel Cognée de Lampi Lampa. Bref, chez Swann est un OVNI à Montréal.

crédit photo etremag.com


Pour Richard Lavallée, l’un des partenaires du projet, aucun hôtel comme celui de la rue Drummond ne se retrouve dans la zone du centre-ville de Montréal. On ressent de la fierté chez cet architecte de formation qui, à partir de septembre 2009, a su transformer un ancien atelier de tailleur en petit bijou. Une clientèle assez jeune raffole déjà de l’endroit. «Ils ont ainsi l’occasion de pénétrer dans un autre monde», précise Richard Lavallée. Un monde auquel il est bien difficile de résister où l’on aimerait bien demeurer plus longtemps que quelques nuits."

Hôtel Chez Swann
1444 rue Drummond
H3G 1V9 Montréal
1.877.568.7070
www.hotelchezswann.com

9 novembre 2010
Magazine Être

43 Lanvin pour H&M ou comment rater des ventes chez Lanvin

Ça y est, c'est déjà fait dans quelques villes du monde, la collection capsule de Lanvin pour H&M a été mise en marché. Rendre le luxe accessible, voilà qui est le mandat de cette association entre la marque haut de gamme et le magasin de masse. Toutefois, voilà que des célébrités qui ont tout les moyens de se vêtir de l'original Lanvin ne le font pas. Ça s'est vu à Hong Kong où l'actrice Maggie Cheung portait une robe issue de ladite collection capsule à une conférence de presse Audi. Sammi Cheng, actrice et chanteuse pop, d'Hong Kong également, a été vue à plusieurs reprises vêtue des pièces de Lanvin pour H&M. Espérons seulement que ce genre d'associations ne nuira pas outre mesures aux grands créateurs qui y ont participé. 

Maggie Cheung portant Lanvin pour H&M, crédit photo news.style.com

Thursday, November 11, 2010

42 Boxed Water

Nouvelle initiative écolo: l'eau en boîte au lieu de l'eau embouteillée conventionnelle. Fabriquées avec des bobines de fil utilisées, ces boîtes seraient moins dommageable pour l'environnement en plus d'être un concept de produit novateur et attirant.

crédit photo WGSN

41 Histoire d'une évolution en quatre actes

Cette année, l'émission La semaine verte, présentée à Radio-Canada, fête ses 40 ans. Pour souligner l'événement, quatre émissions spéciales seront présentées durant tout le mois de novembre, qui racontent ce qui s'est passé au cours de ces quatre dernières décennies dans les domaines de la forêt, des pêches et en agriculture. La projection de la première émission a eu lieu le 6 novembre. Voici de quoi elle relatait.

"Cette semaine l'émission, est consacrée à la forêt, des années d'or de l'industrie forestière, aux années de désillusion, où les crises se sont succédé : crise du marché, crise du bois d'oeuvre, crise environnementale, etc.

Nombreux sont les villes et les villages qui ont vu leur économie basculer à la suite de la fermeture d'une scierie ou d'une papetière.

L'émission rappelle aussi les grands moments de la révolution du recyclage, et porte un regard vers l'avenir, vers ces nouveaux marchés qu'explorent des visionnaires, ceux qui « font les choses autrement » et qui passent à travers ces crises. Parmi eux, certains pensent que la forêt boréale regorge d'une richesse inexploitée à ce jour et qui pourrait rapporter des millions : des champignons, des herbes, des saveurs de cette forêt qui un jour pourraient se retrouver sur les plus grandes tables du monde." (radio-canada.ca)
 
crédit photo radio-canada.ca
 
Les trois épisodes suivants seront présentées sur les ondes de Radio-Canada durant le reste du mois de novembre.

Wednesday, November 10, 2010

40 La classical girl

De plus en plus, dans les magazines, sur les podiums et dans la rue, on remarque ce style et cette silhouette de classical girl. Chemise claire enfilée dans un pantalon à pinces taille haute en coton, le tout porté  près du corps, mais pas trop ajusté. Entre autres, il ya American Apparel qui fait de ce look un point central de sa collection d'automne 2010. Plusieurs tenues différentes sont proposées sur  leur site. Voici une de leur publicités.

 crédit photo store.americanapparel.net

39 Tailleur Chanel et bottes de cuir

Karl Lagerfelf présente, dans sa collection printemps-été 2011 pour Chanel, de bien belles choses comme à son habitude. Ce qui m'a frappé en premier lieu toutefois était les quelques mannequins qui portaient des bottes de biker, bien luxueuses soient-elles, combinées avec des tailleurs de tweed nouveau genre. Quelle est la référence derrière ce mélange de genres? Faire que la rue rencontre le runway? Une fusion du "pauvre" et du riche? Montrer la femme moderne d'aujourd'hui, féminine, mais forte? Pour le moment, admirons.

crédit photo style.com

crédit photo style.com

Tuesday, November 9, 2010

38 Patent or not patent?

crédit photo proenzaschouler.com

Meet The P—For Patent—S

Since its introduction back in 2008, Proenza Schouler’s new-classic PS1 bag has come in about as many colors and fabrications as you can imagine. One notable one was missing, though: patent. That all changes later this month, when Jack McCollough and Lazaro Hernandez release a black patent version in three sizes (a pochette, a medium, and a large), exclusively on www.proenzaschouler.com. Using a new system Proenza Schouler developed, layers of transparent lacquer are “painted” on the skin, rather than the traditional method of layering plastic on top of the surface of the leather. The result is softer, more subtle, and more liquid-looking than the competition. To get a sense of it, you need to see it in action—which is why, very soon, we’ll be debuting a short film the duo has commissioned starring a model, a custom patent-leather version of a Fall ‘10 look, and the new patent bags. Stay tuned. (style.com)

37 Une jungle pour Louis Vuitton

La collection prêt-à-porter printemp-été 2011 de Louis Vuitton met en scène du satin, des paillettes, des références asiatiques, mais ce qui saute aux yeux est la jungle que Marc Jacob s'est créé avec cette collection; tigres, zèbres, giraffes et pandas sont au menu!

crédit photo rafaelmartinescultor.com

36 Le réaménagement du Silo no 5 ou brainstorm d'urbanisme


Une nouvelle vie pour le Silo no 5 d’ici 2017

La Société immobilière du Canada a pris possession lundi du Silo no 5. Pour revitaliser ce bâtiment, elle promet de trouver, en consultant la population, un projet mobilisateur qui pourra être réalisé d’ici 2017.

Les coûts d’entretien que devra assumer la SIC en attendant la réalisation d’un projet de revitalisation devraient frôler les 500 000 $ par année. La Société immobilière du Canada a acheté la jetée Pointe-du-Moulin et son Silo no 5 pour 1 $. Elle devra, en plus de l’entretien, assurer la décontamination du site.

   
Après plusieurs années de valse-hésitation, la jetée Pointe-du-Moulin et son Silo no 5 auront droit à un réaménagement qui devrait permettre à l’ancien site industriel de reprendre vie. La Société immobilière du Canada (SIC) a officiellement acquis le vaste site de l’Administration portuaire de Montréal lundi. Mark Laroche, le président-directeur général de la Société, a indiqué que l’échéancier visé supposait une inauguration du site réaménagé en 2017, année du 375e anniversaire de la Ville de Montréal.

«Nous nous donnons un échéancier ambitieux, mais nous sommes confiants d’y arriver, a-t-il affirmé. Nous voulons trouver le projet idéal, mais nous devons le trouver rapidement, avant que les coûts d’entretien du site ne deviennent trop importants. Nous ne voulons pas perdre notre chemise avec un projet utopique.» La SIC, qui est également responsable du projet immobilier Les bassins du Nouveau Havre, entend poursuivre les consultations publiques amorcées en septembre afin de déterminer les orientations qui guideront le réaménagement de la Pointe-du-Moulin et du Silo no 5. Ces orientations devraient être connues en 2011.

Il est toutefois déjà acquis que la SIC cherchera à créer «un nouvel ensemble urbain, en continuité avec son environnement immédiat», à conserver le «patrimoine industriel» du site, à assurer une «mixité de fonctions et d’usages s’adressant à une multitude de clientèles» et à offrir «une destination pour les Montréalais et les touristes avec un belvédère accessible au public offrant une vue exceptionnelle de la ville et ses environs».

Le maire de Montréal, Gérald Tremblay, et le directeur des programmes d’Héritage Montréal, Dinu Bumbaru, ont tous deux accueilli avec enthousiasme la prise de possession du Silo no 5 par la SIC. «Cette fois, c’est la bonne, a lancé M. Tremblay. Ça fait neuf ans que je vis avec ce dossier, que je discute avec des intervenants. Cette fois, nous avons affaire à l’organisme crédible par excellence, la Société immobilière du Canada. C’est un défi de taille de réaliser un projet de cette importance, mais c’est bien parti.»

«La SIC a le mandat de faire quelque chose de bien et elle a la feuille de route qui démontre qu’elle est capable de le faire, a ajouté M. Bumbaru. Maintenant, ce qu’il faut faire reste à être déterminé. Il s’agit d’un site très complexe, il ne s’agit pas que de mettre des condos là-dedans. Il faudra prendre le temps de penser au projet qui sera réalisé pour éviter les catastrophes.»
JENNIFER GUTHRIE
MÉTRO
Publié: 01 novembre 2010 

crédit photo silo05.wordpress.com

 
D'ailleurs, la SIC fait part d'une belle ouverture en demandant l'aide de la population quant au choix du projet qui donnera une nouvelle vie au site. De plus, dans l'idée de demander l'opinion du public montréalais sur ce que devrait devenir le Silo no 5, le journal Métro, dans lequel a paru l'article ci-dessus, propose 5 projets. La publication demande à la population de donner son avis sur ces propositions et de partager les leurs sur le blog du journal. Voici les 5 projets du journal Métro:

1- Y installer la STM

2- L’offrir à Guy Laliberté.

3- L’offrir aux graffiteurs de la métropole.

4- Faire tout ça à la fois.

5- Ou ne rien faire du tout et le détruire.     

35 Des vernis qui font du bien

crédit photo style.com

Offerts dans les couleurs naturelles de la saison, ces vernis Scotch sont fait à 100% de produits non toxiques. Ils sont à base d'eau et contiennent aussi des ingrédients nourrissant qui favorisent la santé des ongles. De petits bijoux!

Sunday, November 7, 2010

34 Black and Camel

crédit photo facehunter.blogspot.com


Voici un autre look de rue aperçu à New York City hier. Au menu, veste camel, bottillons lacés à la garçonne, sac à franges et lunettes rondes! Look d'aujourd'hui, look de demain.

33 Me encanta!

En prenant le Voir de cette semaine, je me rend rapidement compte que l'habituelle publicité d'American Apparel qui se trouve d'ordinaire sur la quatrième de couverture du journal n'y est pas. À sa place, se trouve plutôt une réclâme (de bon goût!) pour les vêtements Encantados. Peut-être suis-je en retard, mais c'est la première fois que j'entend parler de cette marque de vêtements qui est seulement vendue dans quelques points de ventes au Québec. En effet, déjà 3 collections ont vu le jour et je dois dire que la dernière, celle du printemps 2011 est à croquer. 

crédit photo ellemlamode.com


Mais quelle est donc la particularité de cette marque? Tous les vêtements sont fabriqués au Québec, du début à la fin, sauf la conception, elle, qui est faite "sous le soleil", comme le précise le slogan de la marque. Voici ce qu'en dise ses créateurs :

"Encantados crée depuis 2007 des vêtements légers, confortables et sans prétentions. L’aventure prend forme grâce à Liliane Bédard et Olivier Dubois qui alors ne suivent que leur passion. La venue de Simon April en 2008 fut marquante et il devient vite irremplaçable. Ils forment aujourd’hui un trio complet entouré de sportifs et de pasionnés de la mode. Suivre son rêve, faire l’impossible…

Inventés dans le sud, et de haute qualité, nos produits sont entièrement fabriqués au Québec, nous croyons au marché local. Notre mission est de vous offrir un vêtement passe-partout avec du style mais sans compromis. Le grand confort, accompagné d’une touche classe. Originalement créés pour voyager, nos vêtements contiennent un minimum de coutures et se portent dans plusieurs conditions ainsi que de différentes façons. Les pièces d’été faites de tissages de rayon se portent bien comme sous-vêtements d’hiver. Nos tissus sont sélectionés avec soin. Encantados est confectionné à très petite échelle et vendu au Québec seulement, ce qui fait de votre vêtement, une pièce presque unique. Encantados se retrouve autant dans les magasins de sports alternatifs que chez les boutiques de designers québécois.

Nous faisons nous-même, les modèles, les catalogues, le site web, la production et la gestion des projets, la distribution, ainsi que les garanties et le service après vente; ce qui nous permet de nous assurer de la qualité de notre produit et de maintenir un prix de vente compétitif. Grâce aux boutiques qui on su croire en nous, nous sommes fiers de vous présenter notre nouvelle collection d’été 2010, maintenant en magasin.
Encantados, conçus sous le soleil, fabriqué au Québec."



Pour visionner les collections Encantamos, cliquez ici.

 

Friday, November 5, 2010

32 Une marque de sport un peu moins sport

Depuis 2002, la marque de sport Adidas offre la ligne Y-3, une connection entre Adidas et le créateur Yoji Yamamoto. Des vêtements pas mal moins "sport" sont nés de cette alliance. Voici ce à quoi ressemble la collection d'automne 2010.

crédit photo WGSN
Adidas a par la suite conçu sa propre ligne de vêtements plus streetwear, baptisée SLVR, pour silver. Un concept très intéressant encore une fois:


"The adidas SLVR Label is smart sportswear, perfectly balanced between the worlds of street and high fashion, for active and stylish individuals. A collection of innovative pieces designed with care and rigor, adidas SLVR is streamlined form with strong silhouettes and textures from chunky to sleek which frame the body’s architecture. Sophisticated and subtle in its branding, adidas SLVR stands for clean shape, fluid lines, and structure that works. With items that are attainable and ultimately wearable, the collection asks to be layered, combined, and rearranged in infinite ways for maximum versatility. Functional fabrics deliver easy comfort day and night, while zippers, hoods, and pockets add minimal yet powerful detail. adidas SLVR showcases a clean and contemporary aesthetic providing multi-functional products, perfect for every dressing situation. adidas SLVR reflects the tone and pace of today’s world, which stresses the importance of living, working, and designing in smarter, faster and more efficient ways." (adidas.com)




crédit photo adidas.com
Bien que je sois grandement intéressée par Adidas SLVR, je trouve pertinent de se questionner sur cet élargissement de l'offre de la marque de sport. Est-ce le début d'un nouveau mouvement: les grandes marques deviendront-elles les seules marques existantes à force d'étendre leur offre de produits à des secteurs qui n'ont plus trop de liens avec leur mission initiale? Malgré ça, je tiens à dire qu'Adidas SLVR a véritablement réussi le talon-running-shoe! C'est une réelle première!

31 Streetstylin'

Quoi porter aujourd'hui par jour de pluie?



crédit photos news.style.com


Elle porte: veston léopard Rodarte pour Target, chandail H&M,  Legging American Apparel, foulard circulaire H&M,  sac Alexander Wang x CFDA Swarovski, bottes à semelles compensées Rubin ALDO, bague Holbrooke by sberry Trifecta, bagues de jointures H&M , bague Bijules Gully

Thursday, November 4, 2010

30 Cuvée printanière




crédit photo WGSN
"We bring our catwalks analysis to a close for another season today with the final part of our Key Item report, highlighting the important directions for belts, eyewear, jewellery and soft accessories for spring/summer 2011.

It was a largely low-key season for soft accessories, but headscarves, wraps and 70s turbans emerged as a strong commercial direction. Being a summer season, there were plenty of eyewear directions, with rounded frames our lead story. There were also plenty of belt trends, as designers offered everything from wide waist-cinching waspies to super-skinny belts and cord wraps.

For jewellery, it was a notably minimal season in terms of design, with key items including simple metal cuffs, smooth-surface chokers or neck plates, and simple plastic bangles. At the more decorative end of the spectrum, designers offered fringed necklaces and rope jewellery."

WGSN, Accessoires printemps 2011

29 Créateurs écolos!

Les pages du Vogue US de novembre présentent en éditorial des photos de vêtements de grands créateurs connus internationalement. La particularité cette fois, tous les vêtements sont dit "eco-friendly", d'une manière ou d'une autre. D'ailleurs, certains des designers sont de fervents écologistes, tandis que d'autres se lance dans l'écologique que depuis peu.

crédit photo Vogue US
L'éditorial, intitulé Naturally Refined, met en vedette Sasha Pivovarova. Ici, elle porte un trench de la pionière du mouvement écolo, Stella McCartney, fait de coton 100% biologique et teint avec un procédé à bas impact sur l'environnement.

crédit photo Vogue US
La mannequin porte sur cette photo une robe en cashmere naturel de Michael Kors, fabriquée sans produits chimiques. Les bijoux que porte Pivovarova sont également écologiques: la bague Kimberley McDonald est sertie d'un diamant "conflict-free", les bracelets Monique Péan et Kora sont fabriqués de matières recyclées et la montre Citizen fonctionne à l'énergie solaire.

crédit photo Vogue US
C'est un ensemble bustier et jupe crayon de Vera Wang que porte la mannequin sur cette photo. En quoi cette tenue est dite écologique? La soie utilisée pour l'ensemble est dite "violence-free": la soie est récoltée sans porter atteinte aux vers à soie et à leur environnement!


Enfin, d'autres créateurs prennent par à cet éditorial: Donna Karan, Francisco Costa pour Calvin Klein Collection, la maison Bottega Veneta, Rag & Bone et John Patrick.

Wednesday, November 3, 2010

28 Tendance voyage, en route vers Bratislava!

crédit photo journalmetro.com



À la découverte de la Slovaquie
Depuis que la Slovaquie a obtenu son indépendance il y a 17 ans, sa capitale, Bratislava, est devenue une destination touristique prisée. 

     
Pourquoi y aller maintenant?
Parce que Bratislava est l’une des dernières villes européennes où l’on peut vraiment en avoir pour son argent. Bien que les Slovaques aient adopté l’euro en 2008, on est agréablement surpris par les prix chaque fois qu’on s’arrête dans un resto.

C’est la première fois que j’y vais, qu’est-ce que je dois voir?
Familiarisez-vous simplement avec le mélange éclectique de cultures et de styles architecturaux qui caractérise Bratislava. Le centre de la ville est bourré de façades de type rococo, Renaissance, baroque et classique, jouxtant des bâtiments qui révèlent toute la brutalité de l’urbanisme soviétique. Ne manquez surtout pas le château de Bratislava, érigé sur le piémont des Carpates. Ce joyau du XVe siècle est la gloire de la cité.

J’y suis déjà allé, que devrais-je voir cette fois?
Allez faire un tour à la «Tour ovni», comme l’appellent les Bratislaviens. Il s’agit d’une construction de 85 m de haut qui se dresse sur les berges du Danube et qui est devenue, curieusement, une attraction de cette ville ancienne. Contrastant avec les réalisations baroques et bohèmes de Bratislava, cette curiosité composée de trois piliers coiffés d’une sorte de soucoupe volante abritant un restaurant panoramique évoque une araignée grêle. Elle est un exemple du style qui a prévalu durant l’ère soviétique. Dirigez-vous vers la terrasse d’observation, puis offrez-vous un cocktail dans le bar rétro du restaurant.

Où puis-je magasiner?
Magasiner à Bratislava n’est pas une expérience de type, disons, international, mais ça ne coûte pas cher! Essayez les petites rues de la vieille ville si vous êtes amateur d’antiquités, et les boutiques des rues Palackeho et Obchodna si vous cherchez des bibelots et des souvenirs. Le meilleur endroit pour l’artisanat est l’ULUV (Centre de production d’art traditionnel), où l’on trouve des costumes traditionnels, des broderies, des tissus de laine et de lin, des gravures, des peintures sur verre et des jouets en bois.

Et la vie nocturne?
Bratislava compte de nombreux cafés de style viennois, ce qui permet, par exemple, de passer le début de la soirée à siroter agréablement une bière en regardant les passants déambuler. Par la suite, on peut se diriger vers un pub ou un club animé de la rue Namestie SNP. En fin de soirée, goûtez à un loksa, sorte de grosse galette de pommes de terre vendue dans la rue, en dégustant une bière locale, la Gorgon. Vous verrez probablement de nombreux enterrements de vie de garçon. Les joyeux lurons qui y prennent part viennent de toute l’Europe.

Où puis-je loger?
Il est possible de se dénicher un hôtel pour aussi peu que 9 € (12,50 $) la nuit! Avec des prix aussi intéressants, rien ne vous empêche de vous offrir un peu plus de luxe. Vous pouvez aussi vous louer un appartement, par exemple au Apartment Presidential Palace, au 4, rue Lermontovova. Le bâtiment est à proximité de la plupart des attractions du centre-ville, et les appartements sont joliment décorés.

PAUL BALDWIN
METRO WORLD NEWS
Publié: 02 novembre 2010

27 Décover, caverne d'Ali Baba de l'art visuel

Bien que le magazine Décover existe depuis septembre 2009, je suis tombée pour la première fois sur le bi-mensuel cet octobre. Ce magazine se dit une vitrine pour les arts visuels et propose 10 portfolios d'artistes émergeants par édition.  De la peinture, au photomontage, à la photographie, en passant par la sculpture et l'illustration au grafiti, Décover a pour mission d'explorer ce que la scène de l'art urbain d'ici a à offrir aujourd'hui et de le montrer au public. Pour l'édition de septembre, c'est une peinture renversante d'Heidi Taillefer qui trône en couverture. 


crédit photo decovermag.com

Pour consulter Décover en ligne, cliquez ici.

26 Un tremplin nécessaire à l'épanouissement de la mode locale


Conseil des créateurs de mode du Québec
Ensemble, c'est mieux 


crédit photo voir.ca

crédit photo realstylenetwork.com
Marie Saint-Pierre et Yves Jean Lacasse siègent tous deux au comité exécutif du Conseil.



Les créateurs de mode québécois ont désormais leur Conseil. L'enjeu: aider les entreprises de la relève et soutenir la marque québécoise, au Canada comme à l'étranger.

"Il était temps", semblent dire les quelque 100 designers de mode déjà membres du Conseil des créateurs de mode du Québec (CCMQ). L'organisme, lancé la semaine dernière lors de l'ouverture de la Grande Braderie de mode québécoise, était à peine officialisé que les courriels arrivaient en nombre: "Nous avons reçu beaucoup de messages de créateurs qui souhaitent entrer dans l'association", nous disait Linda Tremblay, chargée de projet, le lendemain de l'annonce. "C'est le signe que nous répondons à un besoin réel du milieu."

Financé en partie par le ministère du Développement économique, de l'Innovation et de l'Exportation (MDEIE), le Conseil aura pour tâche de défendre les intérêts et les droits des créateurs auprès des instances politiques et économiques. "Au départ, il s'agit d'offrir une plateforme d'information et un réseau pour tous les créateurs, afin qu'ils puissent trouver du soutien dans leurs projets, explique Linda. Ensuite, nous voulons devenir une plaque tournante pour diriger les gens au bon endroit, et donc développer des alliances stratégiques, comme c'est déjà le cas avec Sensation Mode, le Bureau de la mode de Montréal (BMM), la Ville de Montréal, le gouvernement du Québec ou encore Vêtement Québec, qui nous soutient depuis le début."

Une industrie solide
Des projets concrets sont aussi sur la table du Conseil: "Nous sommes actuellement en contact avec des gens d'affaires de Québec pour y établir des boutiques et aider à la diffusion de créateurs. Nous travaillons aussi sur des capsules promotionnelles destinées à la télévision, dans lesquelles nous mettrons en scène des rencontres avec des créateurs."
Le Conseil est le fruit d'une longue réflexion de la part des intervenants du milieu. "Les discussions ont commencé en 2006, souligne Linda Tremblay. Mais il fallait prendre le taureau par les cornes, le bébé était prêt à naître!" Au coeur du projet, dès le départ, des créateurs tels que Anne de Shalla, Marie Saint Pierre, Christian Chenail ou encore Yves Jean Lacasse. "Les marques québécoises sont de plus en plus stables, dit ce dernier. Il était rare, il y a 20 ans, de voir des entreprises perdurer 10, 15 ou 20 ans. Ce n'est plus le cas aujourd'hui. De plus, les formations sont excellentes au Québec. C'est le bon moment pour faire reconnaître la solidité de cette industrie et ce qu'elle apporte, y compris d'un point de vue économique."
Le créateur insiste sur l'importance de la reconnaissance sur le plan international: "De plus en plus d'acheteurs sont friands de nouveauté. Il faut en profiter pour renforcer notre image, qui est composée d'une multitude de marques aux identités diverses. C'est ça, ce que nous avons à offrir: de la diversité. C'est là-dessus qu'il faut capitaliser."


ARTICLE - 28 octobre 2010, Journal Voir
Aurore Lehmann

Tuesday, November 2, 2010

25 Les neutres prennent position

crédit photo Vogue US
Les neutres aux coupes classiques ont la cote: Hanneli Mustaparta en pantalon Acne et blazer Zara.

24 Un nouveau temple de la consommation

Ouvert depuis le 30 septembre 2010, le plus grand magasin Esprit au monde tient résidence à Francfort, Allemagne. Plus qu'une simple boutique de vêtements, on peut parler ici d'un temple de la consommation tiré de nos rêves les plus fous. 


crédit photos WGSN

Voici ce qu'écrivait Ellen McIntyre de WGSN.
The newly designed World of Esprit store has been renovated to include two additional floors, and now covers over 3,600sq m. Designed by Cologne architects, a large part of the existing façade of the building is glazed and divided into grids with concrete elements. A second perforated façade level is overlaid and contains over 14,000 glass lenses which use LED technology to display animations. The new high-ceiling interior is decorated with dark wood, metal, exposed concrete and black walls. Lounging areas with colourful, plastic seating have been created for "inspirational browsing". Inspired by the New York and Evolution (Hong Kong/Bonn) concept that was developed for the new flagship store in Manhattan, the store design includes LED escalators displaying moving images and a multimedia tower at the store's rear. The store carries the brand’s autumn/winter 2010/11 ranges for Esprit Casual, Esprit Collection, de.corp, Esprit Urban Casual, edc by Esprit, Esprit Accessories, Esprit Kids, Esprit Bodywear and ESP Esprit Sports and Lifestyle Accessories.




crédit photos WGSN

23 Simplicité point barre.

Si quelqu'un a déjà dit que la simplicité n'était pas gage de beauté, je suis loin d'être d'accord! Voici en effet la mannequin Karlie Kloss se promenant dans les rues de West Village, New York, vêtue d'un chandail Stella McCartney et d'une jupe de Peter Som. Elle est ravissante, naturelle et simple!

crédit photo Vogue US

22 De bouteilles à parure

Le magasine Vogue US de ce mois-ci dévoile ce collier Marni de fleurs de plastiques translucides. Étant fait de bouteilles de plastique recyclées, il est le "Steal of the Month". L'auteur écrit que Consuelo Castiglioni, designer pour la grande maison, s'est inspiré de la mode urbaine pour créer le collier: "It's the clash between the outdoors and le bon ton." Chic et conscientisé, ça passe! Et ça passe même très bien.

crédit photo Vogue US

Monday, November 1, 2010

21 Le retour de la douceur

Les pages du magazine Nightlife.ca du mois d'octobre mettent en valeur, dans l'éditorial mode, des gros tricots, des denims légers et de la fausse fourrure, toutes des matières douce et légères. Les photos prises en forêt rappellent le calme et la richesse de la nature. Le mannequin, qui y est seule, est au naturel et arbore un air paisible. Ce retour vers la douceur, dans les vêtements, les matières, les atmosphères et les looks est un vent de fraîcheur.


crédit photo nightlife.ca

20 Femme et fatale

crédit photo nightlife.ca

Voici de quoi aura probablement l'air la femme forte, mais ultra féminine des prochaines années. Les formes sont coupées au couteau, il y a de la transparence, des lignes futuristes, mais à la fois l'ensemble reste classique, féminin et irrésistiblement provocateur.

Blazer, pantalons, souliers: H&M
Sac: Alexander Wang
Bague: Pearls before Shine
Bijoux: Harakiri
Ceinture: Denis Gagnon

19 La fourrure sous un nouveau jour

La fourrure est vraiment sur tous les vêtements cet automne! En abondance, en détails, fausse ou véritable, mais habituellement dans ses teintes d'origines, elle est présente chez plusieurs créateur. Toutefois, son utilisation se révèle encore plus recherchée et originale qu'à l'habitude. Chez Louis Vuitton, on l'utilise en collier.

crédit photo louisvuitton.com
Chez Fendi, on pare des manteaux sans manches de fourrure de renard roux.

crédit photo mytheresa.com
Et Manolo Blahnik réinvente encore une fois l'escarpin en l'emmitouflant de fourrure.


crédit photo manoloblahnik.com

Sunday, October 31, 2010

18 S'approprier son lieu de vie

Melissa Mongiat et Mouna Andraos

Design participatif



crédit photo voir.ca
Musée des possibles, une installation éphémère conçue par Melissa Mongiat et Mouna Andraos pour le Quartier des spectacles.
photo: Photo Varial

La bourse Phyllis-Lambert Design Montréal vient d'être remise à Melissa Mongiat et Mouna Andraos pour encourager le travail du nouveau duo de choc québécois du design participatif.

Les initiés connaissent déjà bien Melissa Mongiat, qui s'est illustrée très tôt, dès ses études en design d'environnements interactifs en Angleterre. Pour animer le chantier de rénovation du Royal Festival Hall de Londres, elle invite alors les passants à participer à une composition musicale collective (projets Gamelan Playtime et Play-orchestra) ou à "gratter" les palissades pour dévoiler des messages d'amour écrits et sonores (projet Hidden Love Song). Son travail lui vaudra en 2007 de remporter le Grand Prix Grafika et d'être considérée par le magazine américain Wallpaper comme l'une des dix designers les plus prometteuses de sa génération.Depuis l'an dernier, elle travaille étroitement avec Mouna Andraos, une spécialiste des nouveaux médias qui veut démystifier et vulgariser l'utilisation des nouvelles technologies, à l'instar de son groupe électrogène portatif offrant aux passants une énergie d'appoint, présenté à New York en 2008 et à Montréal en 2009. Comme directrice de création pour l'agence de marketing interactif Bluesponge, elle a remporté de nombreux prix, tels qu'un Best of Show à SXSW et un Cyber Lion à Cannes.
Cette année, dans le cadre du festival MUTEK, notre duo invitait les Montréalais à créer collectivement une partition musicale sur la façade du pavillon Président-Kennedy de l'UQAM. Un mois avant, elles créaient un "musée des possibles", dans le Quartier des spectacles, à partir des suggestions de la population sur l'utilisation du nouvel espace public du parterre.
Au-delà de leur attrait visuel un peu tapageur et de leur côté éphémère, les deux designers voient dans ces interventions davantage que de simples animations. "C'est une première étape dans un projet de design à plus long terme. L'objectif est d'abord d'attirer l'attention sur un espace et de faire participer la population à une réflexion générale sur son utilisation potentielle", expliquent-elles. Car, pour le duo, le véritable enjeu est de montrer que le design doit être de plus en plus ouvert, pour que la population ne soit plus simplement spectatrice, mais puisse s'approprier son lieu de vie...

ARTICLE - 21 octobre 2010, Journal Voir
Alain Hochereau